Restaurant Opéra Garnier








    Rappelez-vous, il y a peu, lors de l’ouverture du restaurant de l’opéra Garnier, j’avais fait un petit post vous l’évoquant.



    Un peu d’histoire : La construction de ce majestueux monument a été décidée par Napoléon III. L’Opéra a été inscrit à un concours et Charles Garnier gagna. Les travaux de construction ont duré pendant 15 ans. De 1860 à 1875. Il a été inauguré le 5 janvier 1875. Il a une surface de 11 237 m2. Le grand escalier à une hauteur de 30 m. Le superbe lustre qui orne la salle pèse 8 tonnes.





    Déjà à l’époque Charles Garnier, l’architecte voulait construire un restaurant mais celui-ci ne vit jamais le jour. En effet, il voulait installer un restaurant dans la Rotonde du Glacier mais le projet capota. En 1973 il fut question d’en installer un mais là aussi un flop. Puis en 1992 deux autres tentatives mais à chaque fois des échecs.


    En 2007, Pierre François Blanc, ainsi que d’autres, se portent candidats à l’appel d’offre lancé par l’Opéra pour l’ouverture d’un restaurant. Son projet sera retenu en 2008, après maintes discussions. En effet, il faut respecter le cadre de l’Opéra, tout doit être suspendu, interdiction de fixer aux murs, aux piliers. 16 mois de négociations auront été nécessaires avant que le souhait de Charles Garnier il y a 136 ans voit le jour. Le 27 juin dernier le restaurant de l’Opéra Garnier ouvrait ses portes pour l’inauguration et le 4 juillet 2011 au public.




    Il est installé dans un endroit qui fut durant de très nombreuses années, dans un endroit désaffecté. A l’époque de M. Garnier on déposait en calèche, devant ce qui est devenu le restaurant, les « vips » de l’époque pour pouvoir accéder directement à la salle de spectacles.

    Pour arriver à un tel chef d’œuvre, c’est l’architecte Odile Decq qui a pu créer ce restaurant. A l’extérieur des tables blanches et rouges qui sont installées sur 500 m2 de pavés. Vous pouvez y déguster un verre ou y manger mais franchement mieux vaut savourer les plats à l’intérieur de ce superbe endroit.




    Sur une surface de 788 m2, vous pouvez y découvrir un bar-lounge Martini, une salle et une mezzanine. Sur le côté un grande baie vitrée qui suit les contours des colonnes de l’opéra.




    Pour la réalisation de la carte Christophe Aribert chef deux étoiles, aidé par Yann Tanneau un grand chef également et un chef pâtissier Hervé Moreau.

    Crédit Photo "Pierre François Couderc"


    Dans la carte on peut y retrouver des plats classiques ou contemporains, ce qui évoque l’Opéra. On y trouve également une touche des régions d’où sont issus les chefs.

    Vous l’aurez compris j’ai donc dîné dans ce restaurant.




    En effet, vendredi dernier, jour où j’ai fait le post sur Marie-Claude Pietragalla, pour fêter un évènement, non ce n’était pas mon anniversaire, nous sommes allés dîner dans ce restaurant.

    A vrai dire nous ne savions pas à quoi nous attendre. Nous attendions de tester.

    Sur le côté droit de l’opéra, l’entrée du restaurant, des tables disposées et sans arrêt nettoyées, pour boire un pot ou déguster un plat, mais je ne vous le conseille pas, rentrez dans cet endroit incroyable.



    Nous avons pris l’apéro dehors, puis sommes rentrés dans ce décor composé de rouge et blanc.





    Nous avons été installés dans la grande salle, peu de monde, nous sommes au mois d’août. La carte nous fut donnée. Que prendre ? Tout fait envie.







    Pour l’entrée ma moitié a opté pour une brioche aux girolles, poireau, fenouil au vinaigre et huile de ciboulette.


    Pour ma part : saumon contemporain fumé par leurs soins avec une brioche au raifort et glace à la moutarde.




    Nous avons été surpris par le goût et la qualité des produits. A vrai dire je mangeais tout doucement pour faire durer le plaisir.

    Pour le plat ma moitié a commandé un agneau poché, et rôti, aux petits pois accompagné d'un croustillant d’épaule aux herbes et à part un pot avec du lait caillé de brebis. Je n’aurais jamais commandé un tel plat détestant l’agneau mais pour y avoir goûté c’est un régal et je n’en revenais pas de ce goût extraordinaire que les cuisiniers ont su faire passer. Nos papilles étaient en éveil et en extase.




    J’ai fait plus simple avec une pintade pochée, rôties avec des copeaux de carottes et jeunes carottes recouvertes de sésame et de miel récolté sur le toit de l’opéra. J’ai pourtant horreur du sucré-salé mais quel délice.



    Pour terminer un opéra contemporain avec petit pot d’émulsion de lait à la chartreuse jaune pour Monsieur.



    Pour moi j’ai voulu tester la fraise : une émulsion de fraise à la rhubarbe avec de la glace à la mozzarella. Surprenant mais encore une fois délicieux.


    Que d’idées originales, d’ingéniosité, pour ces plats. Il faut être réellement créatif et doué pour réaliser et composer de tels plats. Des virtuoses de la gastronomie.

    Nous avons accompagné tout cela d’un sublime vin rouge.



    Bien entendu pour bien terminer la soirée une coupe de champagne.



    On nous parle souvent d’explosion en bouche et bien je dois avouer que depuis ce jour je sais ce que cela veut dire. Des saveurs inconnues, un incroyable repas. J’ai pourtant parfois testé de bons et très bons restaurants : la maison de la truffe, Cyril Lignac, ils sont certes excellents,  mais celui-ci les dépasse et de loin.
    Je suis allée, bien entendu aux toilettes car c’est un de mes critères de propreté et bien je ne vais pas vous dire grand-chose mis à part qu’elles sont très propres. Par contre allez-y pour vous laver les mains vous serez surpris(e)s.




    Retour par la mezzanine on peut demander si vous réservez, dîner dans de petits coins spécialement conçus pour l’intimité.






    Une belle cave à vin.

     

    Un service impeccable, on vous apporte les plats sur un plateau pendant qu’un autre vous sert. Vous n’avez rien à demander ils ont l’œil sur tout : manque d’eau, de pain.



    Les assiettes sont sobres mais belles, des couverts Guy Degrenne. Bref rien à critiquer.



    Le gérant ou directeur de salle je ne connais pas son titre est venu nous parler et nous a expliqué comment cette salle était devenue un restaurant. Il est très fier de tenir un tel endroit et je le comprends. Lors de la pleine saison ils embaucheront plus de monde pour que la qualité reste la même.




    Lors des spectacles si vous voulez dîner avant ce sera possible et vous aurez un accès direct sur les guichets et l’entrée donc.

    Le restaurant est ouvert de midi à minuit.




    Le bémol je dois l’avouer le prix. Il est vrai que l’on ne peut pas manger tous les jours dans un tel endroit car c’est un restaurant onéreux. Mais de temps en temps si vous voulez vous faire plaisir, ou pour une occasion si vous êtes gourmet, pas gourmand, allez y vous ne serez pas déçu(e)s. Un endroit à découvrir pour ma part j’y retournerai car je suis conquise.

    Nous avons eu la chance de rencontrer Kamel Ouali qui y dînait. Nous avons demandé si nous pouvions le prendre en photo et il a accepté gentiment. Un très bon chorégraphe qui après Cléopâtre nous promet « Dracula, l’amour plus fort que la mort » dès la rentrée. Nous l'avions déjà croisé il y a 2 ou 3 ans, pendant les étés de la danse, lorsque les ballets de Cuba étaient venus danser au Grand Palais. Un homme très accessible.




    Nous sommes repartis vers la voiture non sans prendre quelques photos.








    Comme nous étions garés rue de la Paix, juste en face de chez Repetto je ne pouvais pas finir cette journée sans prendre quelques photos de cette très belle boutique. De plus ils présentaient leur nouvelle collection.


     

















    Une excellente journée avec une belle découverte que ce restaurant.



    Si vous êtes intéressés voici les coordonnées :
    Palais Garnier
    Place Jacques Rouché
    75009 Paris - France
    Tél: 01 42 68 86 80



    (billet non sponsorisé)

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